Fin des régates royales sur Code O, magnifique dayboat de 10 m en carbone, dans un esprit de tradition http://www.blackpepper.fr/accueil/produits/Sailing-boats/Code-0/
J’ai répondu à l’invitation de Michel de Franssu , gérant du chantier Black Pepper et de l’heureux propriétaire du Teewa 5 .Très belle semaine de régates en équipage. Au programme ; de la brise sous spi où le bateau a montré tout son potentiel avec sa carène puissante et des petits airs où il ne fallait pas se tromper de côté . La régate en méditerranée est souvent une affaire d’opportunisme. Toute la semaine nous avons optimisé le bateau, le rendant réellement compétitif et nous permettant de gagner une manche en temps réel ,mais sans pouvoir sauver notre handicap en temps compensé…
Après toutes ces années de course au large en solitaire, c’était ma première vraie régate en équipage en méditerranée , avec plus d’une centaine de voiliers de légendes , alors enrouler une bouée avec le plan Fife Moonbeam, ou les class J Shamrock et Lion Heart, rend la course magique. Les plus beaux voiliers classiques au monde était là sous mes yeux, à tirer des bords le long de l’ Esterel … (
Prochaine étape, la Middle Sea Race, où, je retrouverai Marek , Sime et deux autres marins croates pour faire le tour de la Sicile au départ de Malte ( http://www.rolexmiddlesearace.com/index.cfm ), sur Fulcrum – Great Circle, le Class 40, que j’avais convoyé en Croatie… de l’équipage à nouveau et de la méditerranée encore…


on a quitté Alger , après avoir rempli nos 80 litres de gazoil, une escale magique, là où personne ne va, il n’y a d’ailleurs rien sur l’ Algérie dans les guides maritimes, pays moribond, délaissé, une guerre pas digérée ? On est rentré dans le port avec un vent du sud, chargé de toute la chaleur accumulée sur le désert, un vent brûlant et poussiéreux, presque suffocant, irrespirable. Apres les formalités douanières zélées mais courtoises, on se dirige vers le port de commerce, immense, errant entre les cargos, remorqueurs et carcasses rouillées à la recherche d’une pompe…Paysage de désolation, sous les regards incrédules de nombreux marins au commerce, un quai sale nous attend, avec 2 jeunes algériens avenants, assez interloqués de voir un voilier de course chez eux. On repart avec nos bidons, sous contrôle du garde côte, inquiet de nous voir reprendre la mer avec ce vent du djebel , sirocco peut-être , qui nous propulse vers la Sicile. C’est la nuit et on est torse nu, il fait 30 °, c’est surréaliste on est bien loin de la Bretagne, ses pulls et cirés !




