Armel Tripon est reparti des Açores, cap sur Québec !

« Black Pepper/Les Ptits doudous par Moulin Roty » est de nouveau en mer. Après son abandon sur avarie aux Açores dans la Transat Anglaise – suite à une tempête dantesque – Armel Tripon a repris la mer, bateau réparé. Avec son équipier Emmanuel Renault, ils devraient mettre une douzaine de jours à gagner la belle Province… où une autre course attend Armel d’ici quelques semaines. Nous l’avons interrogé quelques heures avant son départ d’Horta aujourd’hui, mardi 24 mai.

 

Armel, tout est prêt, tu repars en convoyage à bord de « Black Pepper/Les Ptits doudous par Moulin Roty » pour terminer la traversée de l’Atlantique ?

 

« Oui, c’est le moment de reprendre la route, nous avons fait l’avitaillement, étudié la météo, refait le plein de gasoil… Le bateau est réparé, on a de nouveau de l’énergie à bord, un capteur aérien, des voiles réparées. Bref, nous sommes prêts à affronter de nouveau l’Atlantique Nord !  A bord de « Black Pepper/Les Ptits doudous par Moulin Roty », nous repartons dans quelques heures, destination Québec. Nous sommes deux à bord pour ce long convoyage : je pars avec Manu Renault, un ancien des Glénans avec qui j’ai appris à naviguer à mes débuts. Nous sommes des amis de longue date, c’est un marin expérimenté et j’ai toute confiance en lui pour m’aider dans ce convoyage transatlantique.»

 

Tu évoquais la météo… à quoi vous attendez vous ?

 

« On part avec un vent de Nord, encore assez soutenu mais parfaitement gérable : environ 25 nÅ“uds et trois mètres de vague. Cela va durer comme ça pendant 48 heures avant de mollir progressivement au fur et à mesure qu’on va entrer dans une dorsale anticyclonique et donc du vent faible, de l’ordre d’une dizaine de nÅ“uds. En gros on a devant nous cinq ou six jours relativement faciles pour aller chercher l’embouchure du Saint Laurent. On va d’abord gagner dans l’Ouest puis remonter progressivement vers le Nord. Il y aura une dépression assez solide à négocier à l’embouchure du St Laurent dans cinq jours et il faudra être prudents. Au total, on devrait mettre entre dix et douze jours pour arriver à Québec. »

 

L’objectif c’est en fait le départ de la prochaine course ?

 

« Oui, en équipage – quatre à bord – nous allons participer à la Transat Québec-Saint Malo qui part le 10 juillet prochain. Il y aura une vingtaine de Class40 au départ et la bagarre devrait être passionnante. Je rentrerai quelques semaines en France entre la fin du convoyage et le départ de cette course.»

 

Pour finir, as-tu reçu beaucoup de soutien après ton abandon ?

 

« Oui, je voudrais d’ailleurs remercier du fond du cœur tous mes partenaires, qui ont tous très bien compris la situation. C’est toujours difficile à avaler ce genre de chose et absolument tous mes partenaires, sans exception, m’ont envoyé des messages de soutien vraiment sympas. Tous m’ont soutenu dans cette épreuve et cela m’a fait vraiment beaucoup de bien. Je pense, j’espère, qu’il y aura d’autres belles aventures à écrire ensemble ! »

 

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