CAP sur New York avec Armel Tripon

ARMEL TRIPON CHERCHE PARTENAIRE(S) POUR METTRE LE CAP SUR NEW YORK !

Armel Tripon s’attaque à « The Transat », la mythique Transat anglaise. Il vient de mettre à l’eau un Mach 40 à La Trinité-sur-mer dans cette perspective. Départ le 2 mai à l’assaut des vents puissants de l’Atlantique Nord pour rallier Plymouth à New York. L’objectif est clair : jouer la gagne.

Quatrième de la dernière Route du Rhum en 60 pieds, le skipper nantais propose aux entreprises un ticket d’entrée très accessible pour l’accompagner sur la Transat Anglaise. Pour l’anecdote, ce défi sportif a été tenté et réussi dans le passé par d’autres Nantais du grand large et non des moindres : Eric Tabarly et Loïck Peyron. En Class 40, Armel Tripon part pour jouer la gagne. A bord d’un bateau très performant, il propose l’opportunité de participer à moindre coût à cette grande course internationale. Donnons-lui la parole.

Armel, explique-nous ce projet…
« Je vais courir ‘The Transat ‘, la Transat Anglaise en solitaire, sur un Mach 40′. En 40 pieds, donc (voilier de 12 m, ndlr). J’ai déjà un bateau prêt à naviguer que nous avons remis à l’eau ce samedi 27 février à La Trinité sur mer. C’est son port d’attache et c’est là que nous l’avons préparé pour cette course. Le bateau sera mâté mercredi et nous serons prêts à nous entraîner avec.»

C’est un bateau que tu connais bien ?
« Oui, je connais même très bien ce bateau car c’est à son bord que j’ai couru la transatlantique TR 2015 entre Newport et Cowes, avec un équipage Franco-Allemand. Ce bateau appartient à Burkhard Kheese. Nous allons encore traverser l’Atlantique ensemble en course puisque nous sommes inscrits sur la Québec-Saint-Malo qui part le 12 juillet prochain. Et pour cela, il fallait d’abord convoyer le bateau de l’autre côté de l’Atlantique… Avec son départ début mai la Transat anglaise tombait à point nommé. Burkhard m’a proposé d’y participer avec son bateau, à charge pour moi de trouver le financement nécessaire à ma participation à cette mythique course en solitaire. »

Où en es-tu de cette recherche de partenaires?
« J’ai le bateau prêt à naviguer et moi-même je suis prêt, mais il me manque un peu de budget de fonctionnement. Il me faudrait le soutien d’un ou plusieurs partenaires, en plus de celui du chantier naval Black Pepper. C’est un budget très accessible pour participer avec moi à ce grand défi sportif de renommée internationale. »

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Armel Tripon, entouré de Gonzague Chauleur, préparateur du bateau et Yvon Berehar.

Quel est le montant du ticket d’entrée pour un partenaire ?
« Quelques milliers d’euros. Je tiens à ce que ce partenariat reste accessible même pour une petite société. En outre, j’aimerais bien porter les couleurs d’une entreprise de Nantes ou de Loire-Atlantique. Ce serait cohérent avec le fait que Black Pepper a inauguré une nouvelle structure sur Nantes mi-septembre. Etant moi-même Nantais et partie prenante dans ce chantier naval, je trouve que ça aurait du sens.»

Dans le sillage d’Eric Tabarly et LoïcPeyron

La Transat anglaise est une course mythique….
« C’est clair ! La victoire surprise d’Eric Tabarly dans la brume, en 1964, est un des mythes fondateurs de la course au large en France, pour ne pas dire la pierre angulaire. C’est une des plus grandes courses en solitaire au monde… et pour l’anecdote c’est aussi une transat où les Nantais ont pris la sympathique habitude de briller : outre la victoire de Tabarly, il ne faut pas oublier qu’un autre navigateur né à Nantes, Loïck Peyron, l’a gagnée trois fois ! »

Justement, quel est ton objectif sportif ?
« Je pars avec un bateau compétitif, que je connais bien… donc avec des ambitions très élevées. Dessiné par l’architecte Samuel Manuard, le Mach 40 est un bateau qui a tout gagné ou presque dans la Class 40. Et puis la dernière fois que j’ai traversé l’Atlantique avec – dans l’autre sens – nous sommes arrivés en vainqueurs à Cowes. Autrement dit, je pars en pleine confiance pour faire le meilleur résultat possible. Pour jouer la gagne !»

Qu’est ce qui caractérise cette course ? Quelles sont ses particularités ?
« Il y a 3500 milles à couvrir, soit une vingtaine de jours de mer à travers l’Atlantique Nord avant de couper la ligne d’arrivée à l’aplomb du célèbre phare d’Ambrose Light. Ce n’est pas rien de traverser l’Atlantique et d’aller vers New York… qui est au passage une destination idéale pour faire des relations publiques ou emmener des partenaires ! L’Atlantique Nord n’est jamais une promenade de santé ! Cette course se passe en général au près dans des conditions difficiles, mer formée et vents forts. C’est une aventure et une compétition plutôt engagée.»

Comment vas-tu te préparer d’ici le départ, le 2 mai ?
« Je vais essayer d’optimiser le plus possible les deux mois avant le départ, de bien répartir mon temps entre la recherche de financements et les entraînements en mer. L’idée est de naviguer le plus possible en solitaire, de jour comme de nuit. Et je partirai fort de ma dernière expérience transatlantique en solitaire qui était la Route du Rhum en 60 pieds. J’avais réussi à y décrocher une belle 4e place malgré un plateau très relevé. Là, j’espère faire encore mieux… »

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