1000 Milles des Sables : la première d’Armel en solo !

C’est la rentrée des classes pour Armel Tripon et son Multi50 RÉAUTÉ CHOCOLAT : la 1000 Milles des Sables qui s’élance lundi à 14h des Sables d’Olonne est à la fois la première régate de la saison, mais elle est aussi la première course en solitaire en multicoque pour Armel Tripon. Et elle est qualificative pour la Route du Rhum…

 

Armel, à 48 heures du départ, on imagine que tout est prêt mais comment te sens-tu avant cette première course de l’année ?

« Bien ! Il y a forcément un mélange d’excitation et d’appréhension puisque c’est la première fois que je vais courir en solitaire à bord d’un multicoque, ce qui est forcément plus engagé qu’en monocoque. Nous ne sommes que deux Multi50 au départ, Erwan Le Roux ayant déclaré forfait, mais ce sera intéressant de se jauger avec Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton), on n’a jamais couru encore l’un contre l’autre… »

L’objectif c’est surtout de se qualifier pour la Route du Rhum ?

« C’est une course en soi, mais oui, il faut avoir fait 1000 milles en solo pour être qualifié pour le Rhum, donc c’est l’occasion. On va faire une boucle dans l’Atlantique, trois à quatre jours de mer dans un périmètre compris entre l’Irlande et l’Espagne. Le parcours va être décidé ce samedi après-midi. Les conditions sont plutôt clémentes sous système anticyclonique sur le golfe de Gascogne, c’est préférable pour une première compétition en solo. Lundi, on aura des conditions assez légères, voire trop légères, peut-être même de la pétole (absence de vent) dans une dorsale à traverser… Mais ensuite, mardi ou mercredi, le vent de secteur nord-ouest devrait s’installer, pour 15 ou 20 nœuds peut-être.»

L’idée est d’y aller plutôt pédale douce, sans forcément être à 100% pour préserver le bateau ?

« Ah non, je vais jouer le jeu ! C’est une course et c’est intéressant aussi de ne pas être en mode convoyage, de pouvoir bien valider tout ce qu’on a fait sur le chantier d’hiver pour préparer le bateau au solitaire, d’apprendre encore et encore. Chaque mille parcouru est riche en informations sur le comportement du bateau, j’ai bien l’intention d’en profiter à fond et de régater vraiment. Le mode convoyage je l’ai pratiqué cette semaine puisque j’ai volontairement amené le bateau seul de La Trinité aux Sables d’Olonne et tout s’est très bien passé. Là, il y a un parcours, un adversaire, une qualification à aller chercher… je suis motivé pour bien faire marcher le bateau et tirer les bons bords. La Route du Rhum, pour moi elle commence maintenant. »

Tu disais qu’il y avait un peu de stress…

« Il y a forcément une part de stress lié à la compétition en solitaire sur un multi. C’est normal et il faut le gérer tranquillement. Je me sens un peu comme si je partais pour une transat… Mais il y a aussi l’envie de toujours mieux comprendre le bateau et surtout d’emmagasiner de la confiance. C’est très important et c’est toujours le cas en bateau : plus tu navigues, plus tu avales des milles, plus tu prends confiance et plus tu es performant. Pour l’instant j’ai navigué en solitaire pour m’entraîner, y compris de nuit, mais cette fois c’est en compétition que ça se joue, ce qui place le curseur forcément un peu plus haut. On entre dans le vif du sujet !»

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